Comme un noix cassée carcasse qui tremble sans une raison sûre j’ai osé t’en souviens-tu me taire dès que chantait le coq je prenais à la nuit son silence
Mais naissent encore en moi des mots têtus ils sont je t’en fais part ma seule raison de vivre et je descends un fleuve aux longues eaux bleues
Qui nous ferait rendre les armes ? regarde comme tous ont peur ils craignent la joie et ses souffrances et composent des bouquets moi je m'en vais
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L'étau se desserre et se libèrent les mots c'est l'espoir d'un sens je rassemble les fleurs pour que leur parfum réponde à toute attente
C'est toi ! te voilà ! au creux de mes pages ! surprise dans ma grammaire et aussi dans ma vie
Que mon carnet est un jardin voilà ce que je dis les lignes et les graviers sont mes repères je les devine quand il fait nuit