sait-on le nom du premier qui chanta c'est comme si j'entendais encore sa voix
flambeau qui brûle venu des temps lutte contre l'absurde
et j'épouse mon réel je le fais naître puis le transmets
comme une fuite hors de la nuit pour que mon sang fluide s'écoule
pour que renaisse mon ombre faites dès l'aube entendre vos chants
avec ma confiance murmurée les vitres vibreront par vos voix ...
Il reste de la peur tant qu'on est que de chair
les traîtres et leur haine que je vois à l'écran se délectent de guerre
ils affolent les chants
On me dit que je souffre on connaît mal la joie qui n'est pas une bouée
mais la mer toute entière et le ciel aussi bleu du jour le plus parfait
enfant de mon réel tu as bien fait de naître ...
alors on aime la vie on se souvient de la campagne violettes cueillies vol de perdrix
c'est là que j'appris à parler balbutiements de la beauté
de l'aube au crépuscule l'herbe et la joie sont mes sœurs
j'ai dans la peau cet infini et ne pense pas je vais mourir mais compte
les étés où j'aime brûler parmi les blés
danse des halos à la lumière de nos midis et douze fois sonne mon angélus ...
France Burghelle Rey
les traîtres et leur haine que je vois à l'écran se délectent de guerre
ils affolent les chants
On me dit que je souffre on connaît mal la joie qui n'est pas une bouée
mais la mer toute entière et le ciel aussi bleu du jour le plus parfait
enfant de mon réel tu as bien fait de naître
je donne ta beauté qu'importe si je souffre et ce remue ménage
quand je ferme le son ne pourra plus troubler
la paix de cet appel je dors mais je suis éveillé
je donne ta beauté qu'importe si je souffre et ce remue ménage
quand je ferme le son ne pourra plus troubler
la paix de cet appel je dors mais je suis éveillé